Bernard Laporte, président condamné, a donc désigné Patrick Buisson comme son successeur. Le fait n’est pas anodin, car Bernard Laporte lui transmet TOUTES les prérogatives du poste jusqu’en 2024.  Peu importe le nom qu’on lui donne, président délégué ou par intérim. Les clubs doivent valider un nouveau Président de fait qui aura tous les pouvoirs. Chez Ovale Ensemble, nous ne jugeons pas les hommes, mais les idées, les réalisations et les actes.  

Sur ces bases nous voyons 3 raisons de voter NON à la candidature de Patrick Buisson pour permettre ensuite une élection où les clubs auront vraiment le choix, projet contre projet et équipe contre équipe.  

1 – Patrick Buisson a porté ou entériné des décisions néfastes pour le rugby amateur :  

  • Patrick Buisson, en charge du rugby amateur sous la présidence de Bernard Laporte, a conçu une réforme de Fédérale 3 massivement rejetée par les clubs et annulée en dernière minute 
  • il a supprimé la moitié des titres de champions de France  alors que c’était l’ADN du rugby français et ce qui permettait au plus petit village d’espérer devenir Champion de France  
  • Il a validé la création des grandes Ligues et la suppression de boucliers territoriaux qui faisaient vivre les petits clubs et motivaient les bénévoles  
  • Il avait promis un vote en Assemblée générale sur la réforme pour que les clubs puissent se prononcer. Promesse non tenue.  
  • il a porté la réforme injuste et catastrophique des indemnités kilométriques pour les phases finales du Championnat de France qui verront la plupart des clubs territoriaux incapables de financer leurs déplacements 
  • il n’a pas réalisé la réforme tant promise des frais d’arbitrages qui devaient être pris en charge par la FFR. 
  • Il a validé la prise en charge par la FFR des frais d’avocats de Bernard Laporte dans le cadre de son procès. 
  • Il n’a pas su défendre les clubs amateurs qui sont tenus à distance de la préparation de la coupe du monde 2023 et sont privés de billets pour les jeunes, les licenciés et les bénévoles qui font vivre les clubs.   

2 – Patrick Buisson gouverne à la Fédération depuis 4 mandats, naviguant d’une présidence à l’autre, aux côtés de Christian Dullin et Henri Mondino alors que la Fédération a besoin de nouvelles idées mais aussi d’une nouvelle éthique.     

  • A l’inverse, Florian Grill représente le renouveau, n’ayant jamais fait partie des instances de gouvernance de la FFR et n’a pas cautionné les dérapages du président condamné. 
  • Depuis 40 ans, Florian Grill a vécu toutes les situations qui constituent le rugby amateur : joueur puis dirigeant bénévole en EDR, cadets, juniors, seniors avant de devenir président de club, puis président de Ligue régionale…  
  • Comme les milliers de bénévoles qui font vivre le rugby sur le terrain, Florian Grill partage sa vie en deux : d’un côté ses activités de chef d’entreprise qui lui assurent une totale indépendance financière sans avoir besoin du rugby pour vivre de l’autre ses activités totalement bénévoles dédiées au rugby.  
  • Avec Jean Marc Lhermet comme bras droit, il est entouré d’une équipe qui incarne le renouveau, porteuse d’une vision et d’idées nouvelles  
  • Le collectif Ovale Ensemble propose des évolutions qui sont déjà expérimentées avec succès en Ile de France, Bourgogne Franche Comté et Auvergne Rhône Alpes et qui sont prêtes à être étendues  à l’instar des opérations de Job Dating  “Stade Vers l’Emploi” pour les chômeurs Longue durée que Florian Grill et ses équipes ont commencé à partager avec les autres ligues.  

3 –  Patrick Buisson partage avec Bernard Laporte un bilan général qui n’est pas bon !  

  • Une catastrophe sur les équipes jeunes dont le nombre est très insuffisant pour préparer l’avenir   
  • Une croissance des effectifs habillée principalement par le baby rugby alors qu’en année coupe du Monde la croissance devrait être beaucoup plus forte, 
  • La disparition progressive du rugby dans les villages et les villes moyennes 
  • Un manque cruel d’arbitres 
  • Un fonds d’assurance, ponctionné de 30 millions d’euros, alors que les échéances causées par les commotions pèsent toujours plus, en faisant croire aux clubs que c’était la FFR qui finançait le plan de relance, alors que c’était l’argent des clubs et des licenciés qui était utilisé.  
  • Une augmentation en 22/23 des cotisations assurance de +34% au moment où l’inflation touche durement les populations les plus fragiles 
  • Une réforme des IK qui privera les petits clubs de la magie des phases finales 
  • La suppression de la moitié des titres de champions de France dans le rugby territorial qui font partie du patrimoine de notre sport  
  • La suppression des boucliers territoriaux  
  • La perte de la proximité dans les grandes Ligues qui empêchent un lien humain qui est l’essence même de notre sport 
  • Une réforme de la Fédérale 3 qui a été une débâcle avec une retraite en rase campagne de dernière minute et la promesse non tenue de faire voter les clubs en AG  
  • Un mensonge sur la prise en charge des frais d’arbitrage, promesse de campagne jamais tenue  
  • Une débâcle financière, sauvée par le fruit de la vente du Tournoi des VI Nations à un fonds d’investissement. Or tout bon Président ou trésorier de club amateur sait qu’on ne finance pas des dépenses courantes avec des recettes exceptionnelles.  
  • Des bleus exceptionnels grâce d’abord à une génération hors norme et à la réforme des JIFF de la LNR avec également l’excellent travail d’un staff autour de Fabien Galthié…qui n’était que le second choix de Bernard Laporte après l’organisation d’un référendum pour valider l’engagement d’un entraineur étranger après l’épisode Jacques Brunel. 
  • Une gestion calamiteuse de France 2023 par la FFR (actionnaire majoritaire) qui explique le manque criant de billets réservés aux clubs et qui s’est achevée avec le licenciement d’un DG que Bernard Laporte et son comité directeur ont constamment soutenu  
  • Une image déplorable à l’international où nos deux représentants Bernard Laporte et Claude Atcher sont devenus “personae non grata” sans qu’on sache qui les remplace, 
  • Aucune stratégie sérieuse pour la valorisation et le recrutement des bénévoles 
  • Etc..  

Voter NON au candidat choisi par Bernard Laporte, c’est voter POUR l’organisation d‘élections générales, POUR tourner la page des affaires, POUR revenir au rugby des clubs et POUR un rugby apaisé, quel que soit le résultat ! 

Si le NON à Patrick Buisson l’emporte,  des élections générales peuvent ensuite s’organiser en 6 semaines pour que dès la fin du mois de mars en cas de succès d’Ovale Ensemble, le rugby français puisse :  

  • Porter à sa tête une équipe nouvelle et soudée, avec un Président qui n’aura jamais été en situation de majorité dans la gouvernance FFR  
  • Mettre l’éthique et la déontologie au cœur du fonctionnement FFR avec des statuts beaucoup plus exigeants, 
  • Apaiser enfin le rugby français et faire des bénévoles et du vrai rugby la grande affaire de la FFR,  
  • Organiser des réformes indispensables en faveur du rugby territorial et fédéral avant la saison 23/24,  
  • Mettre nos bleus dans les meilleures conditions pour devenir Champions du Monde,  
  • Réussir la coupe du monde 2023, et en faire un événement convivial pour les clubs, les bénévoles, les licenciés et les territoires, 
  • Préparer toutes nos équipes de France en vue aussi des JOP de Paris 2024 
  • Affronter en responsabilité la question des commotions et de la sécurité des pratiquants. 
  • Relancer le rugby dans le scolaire et l’universitaire  
  • Relancer le rugby dans les villages et les villes moyennes.  

1 commentaire

  • Grelon dit :

    Les intérêts et la spécificité du rugby amateur sont incompatible avec les ambitions d’un président businessman.
    Donc les préoccupations des uns et des autres ne sont absolument pas les mêmes.
    Par ailleurs j’affirme par expérience que le rugby scolaire ne fait pas partie des préoccupations fédérales.
    Pour maintenir des statistiques favorables sur le nombre des licenciés, le baby rugby, le rugby à toucher et toutes les autres formes de pratiques alternatives viennent masquer la réalité.

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