1 – Dire NON pour permettre une VRAIE élection car voter c’est avoir le choix ! 

Les statuts de la FFR sont clairs, les clubs désignent le président dans le cadre d’un vote ce qui suppose de choisir entre plusieurs candidatures, plusieurs équipes, plusieurs programmes.Un référendum pour ou contre une personne n’a rien d’un vote pour choisir entre deux candidats, deux listes ou deux programmes ! C’est une parodie de vote !Le référendum proposé est un ersatz de démocratie. 

2 – Dire NON car au rugby on gagne et on perd en équipe !  

Suite aux décisions de la Ministre des Sports et de World Rugby, et après sa condamnation, Bernard Laporte est un président en retrait et sans moyen.L’équipe de Bernard Laporte s’est montrée solidaire tout au long du procès.Même après une condamnation sans précédent dans le monde du sport, le Comité directeur n’a pas exprimé le moindre regret en cautionnant l’inacceptable, alors que l’exemplarité doit venir d’en haut pour une fédération et des clubs qui ont un rôle éducatif et citoyen en plus du rôle sportif dans le cadre de notre mission de service public.Ce n’est pas simplement Bernard Laporte qui doit se retirer mais l’ensemble de son équipe pour permettre des élections générales. 

3 – Dire NON car il est indécent qu’un président condamné puisse choisir son successeur !  

Bernard Laporte a été condamné à 2 ans de prison avec sursis, 75 000 euros d’amende et à une interdiction de gérer toute organisation liée au rugby pendant 2 ans.Les 80 pages des attendus motivant cette condamnation que nous avons pu consulter (même si le Secrétaire Général de la FFR s’est abstenu de les transmettre aux membres du Comité directeur alors que nous étions partie civile), sont extrêmement sévères.Elles indiquent notamment que « Bernard Laporte a gravement porté atteinte à l’image de sa fonction, à l’image de la FFR et à l’image du rugby ».Le maintien artificiel de Bernard Laporte et de son équipe n’est que le résultat de la faiblesse des statuts de la FFR concernant la déontologie et l’éthique de ses dirigeants 

4 – Dire NON car seule une “vraie” élection générale remettra l’éthique au cœur, redorera notre image à l’international et apportera au rugby la sérénité indispensable pour aborder les échéances majeures à venir ! 

Le choix d’un successeur par un président condamné nous ridiculise aux yeux du monde entier qui est plus ferme sur ces sujets : Bernard Laporte n’a pas exigé à World Rugby le droit de choisir son successeur !Avec les déboires judiciaires de nos deux représentants à l’international, Bernard Laporte et Claude Atcher, notre image auprès des institutions mondiales est devenue déplorable.Seule une élection permettra de laisser les “affaires” derrière nous et de partir sur de nouvelles bases pour l’image du rugby français et du pays dans le Monde. 

5 – Dire NON car un président doit être élu avec une équipe et sur un programme ! 

Les dérives du président la FFR et du directeur du GIP 2023 ne sont pas le fait d’une seule personne, mais d’un système couvert par une gouvernance qui a avancé les frais d’avocats du premier et soutenu le second même après les pires révélations.La volonté exprimée par la Ministre, World Rugy et la LNR est claire : il convient de tourner la page pour construire sur des bases nouvelles.Pour cela il convient de donner la possibilité aux clubs de choisir une gouvernance et un programme associé. 


Voter NON au candidat choisi par Bernard Laporte, c’est voter POUR l’organisation d‘élections générales garantes d’une vraie démocratie, POUR tourner la page des affaires, POUR revenir au rugby des clubs et POUR un rugby apaisé quel que soit le résultat ! 

Statutairement des élections générales peuvent s’organiser en 6 semaines pour que dès la fin du mois de mars en cas de succès d’Ovale Ensemble, le rugby français puisse : 

  • Porter à sa tête une équipe nouvelle, avec un Président qui n’a jamais été dans la gouvernance FFR
  • Mettre l’éthique au cœur du fonctionnement FFR avec des statuts beaucoup plus exigeants,
  • Parler des bénévoles et du vrai rugby et l’apaiser enfin,
  • Organiser des réformes en faveur du rugby territorial et fédéral avant la saison 23/24,
  • Mettre nos Bleus dans les meilleures conditions pour devenir Champions du Monde,
  • Réussir la Coupe du Monde 2023, et en faire un événement convivial pour les clubs, les bénévoles, les licenciés et les territoires,
  • Préparer toutes nos équipes de France en vue aussi des JOP de Paris 2024
  • Piloter l’échéance majeure de la concession du Stade de France,
  • Affronter en responsabilité la question des commotions et de la sécurité des pratiquants.

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